PLANÈTES

Planètes, je secoue le tissu de la nuit

Entre mes mains qui passent par silence

Et vous tombez en fruits, en feuilles, en sable

Dans la bouche inlassable des ruisseaux.

 

Ici, où tout se joue près de l'arbre et de l'eau,

Sur cette étroite terre inscrite dans le verbe

A jamais au mot vert,

L'univers infini et ses océans d'astres

N'est que l'air qui commence aux branches du verger.

 

Marc Alyn